La baie

Sentiment d’éternité

Ce trajet ainsi décrit, du bois à la baie, n’est cependant pas linéaire : il est fait de détours, de retours, d’errances laborieuses ou de flâneries insouciantes. Aujourd’hui, Lecteur, tu peux éprouver le sentiment de te situer dans le clair-obscur de la clairière. Demain peut-être, feras-tu quelques incursions dans la demeure, pour mieux retourner à l’indolence du jardin, ressourcement nécessaire mais non suffisant. Admirer la vue du jardin est agréable, c’est un entre-deux : le clair-obscur de la mélancolie, ce merveilleux « bonheur d’être triste » comme disait Hugo. Mais la jouissance de la baie depuis le belvédère, en pleine lumière, te semble plus essentielle encore. Alors lance-toi : tu contemples le jardin alors que la baie t’invite au plongeon vivifiant. Lance-toi : le belvédère est un tremplin.

THÈMES

des sons 

  • Fauré (G.), Quintette avec piano n°2, Op.115, I. Allegro moderato (mouvement perpétuel, circularité)

des images

  • Seurat (G.), Un dimanche après-midi à la Grande Jatte, 1884-86 (bilan d’une vie, de rencontres)
  • Malevitch (K.), Carré blanc sur fond blanc, 1918 (instant)
  • Magritte (R.), La grande famille, 1947
  • Rothko (M.), The Green stripe, 1955
  • Klein (Y.), Monochrome bleu IKB 3, 1960
  • Kubrick (S.), 2001 a Space Odyssey, 1968
  • Tavernier, Un dimanche à la campagne, 1984 (dernière scène)
  • Malick (T.), The Tree of life, 2011

des mots

VARIATIONS

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